Quand on échange avec les autres, on est souvent en proie à des problèmes d’incompréhension. Les malentendus sont à l’origine de nombreux problèmes. Les relations professionnelles peuvent se réduire à zéro à cause de ce genre de problème. C’est pourquoi on forme les salariés sur l’écoute active. Que faut-il savoir de cette notion ?
L’ouverture d’esprit avant tout
Les personnes qui ont besoin d’apprendre les bases des techniques de prospection et de l’écoute active peuvent se rendre sur closerevolution.com. Les échanges contiennent toujours des informations qui passent par des mots, mais également par la gestuelle, le silence et les affects. Il faut savoir des mots qu’ils servent à exprimer les silences, la forme ainsi que les gestes.
Certains collaborateurs peuvent être réfractaires par rapport aux consignes. Pourtant, le chef a d’ores et déjà expliqué le travail à faire. Un collaborateur peut bel et bien répondre « oui » pour ne pas faire le travail demandé au final. Cette situation peut mettre le supérieur hiérarchique en colère. Toutefois, le collaborateur qui n’a pas bien saisi l’information peut également ressentir de l’amertume. Si cette situation perdure, elle risque de perturber tout le fonctionnement de l’entreprise.
Se concentrer sur les besoins de l’autre
Il faut rester focus sur les mots de l’autre pour être certain de l’écouter. Un patient peut rendre visite à son médecin pour parler du traitement prescrit qui n’a pas été efficace. Le thérapeute doit l’écouter attentivement pour déceler les éventuelles failles. En cas de besoin, il pourra prescrire un autre traitement à condition d’avoir écouté les nouveaux symptômes relatés par le sujet. Cette technique de l’écoute active permet d’établir une relation de confiance entre les deux parties.
Par ailleurs, dans le cadre d’une écoute active, on est là pour écouter et non pour répondre. Il ne faut pas donner de conseils tant que l’autre parle encore. Il vaut mieux commencer à parler une fois qu’il termine ses explications. Cette méthode est fondamentale en techniques de vente et en prospection commerciale.
Dans un autre cas de figure, un professeur peut tenter de motiver un élève, mais pour y parvenir, il doit écouter les problèmes que l’élève en question prétend rencontrer pendant les cours. A la fin des explications, le professeur donne des conseils. Ainsi, il n’interrompt pas son élève. Quand on écoute un problème jusqu’au bout, on a moins de mal à le résoudre. L’écoute active nous apprend que l’avis de l’autre est également fondamental. C’est au moins à deux qu’on résout aisément les problèmes.
Etudier les filtres perceptifs et reformuler les phrases
les filtres perceptifs en question se produisent au moment de l’échange. On a tendance à les sous-estimer alors qu’il s’agit de canaux sensoriels qui renvoient à des informations précieuses. Pendant un entretien d’embauche, un candidat peut avoir une pensée d’interprétation : « le recruteur ne me regarde pas, je ne l’intéresse pas ». Il s’agit du filtre. Pourtant, cette perception est-elle vraie ? Non, car certains recruteurs pensent que regarder dans les yeux est un signe de manque de respect. L’écoute active consiste aussi à interpréter les gestes.
Par ailleurs, il est important de reformuler les phrases ou de les répéter pour être sûr d’avoir tout compris. Il s’agit là d’une autre technique de l’écoute active carl rogers. Un auditeur doit pouvoir répéter les mots de son interlocuteur, même s’il doit user de ses propres expressions pour ce faire. Ainsi, on est certain de comprendre ce que l’autre à dit sans s’arrêter à ce que nous avons compris. Force est de constater que cette nuance est capitale.
Dans un autre cas de figure, un employeur peut hausser le ton, car un collaborateur accumule les retards. Ce dernier tente de s’expliquer et renvoie à son état de santé qui l’oblige à prendre des cachets pour dormir. L’employeur devrait donc analyser l’état de son collègue pour trouver un consensus, car le brimer n’arrangera pas forcément les choses.
